Quelle est la place de l’agriculture dans l’augmentation des puits de carbone ?

Il s’agit d’un processus qui capte les gaz à effet de serre de l’atmosphère, soit en les détruisant par des procédés chimiques, soit en les stockant sous une autre forme. En ce qui concerne les sols, ils jouent un double rôle dans le contexte climatique. D’une part, ils ont la capacité de stocker du carbone, ce qui les positionne comme un levier essentiel à intégrer dans les stratégies de lutte contre le changement climatique. D’autre part, les sols peuvent également être une source d’émissions de gaz à effet de serre, car le changement climatique et l’augmentation des températures peuvent accélérer la décomposition de la matière organique des sols entraînant le rejet de carbone dans l’atmosphère. On parle de « puits de carbone » lorsque les sols piègent davantage de CO2 qu’ils n’en émettent.  Les végétaux, certains écosystèmes aquatiques, les sous-sols et des matériaux à longue durée de vie peuvent également jouer le rôle de puits de carbone.

Qu’est-ce que le stockage du carbone ?

Le carbone présent dans notre atmosphère sous forme de CO2 est capté par les plantes grâces à la photosynthèse. Les plantes et autres résidus (fumier, résidus de culture, feuilles…) forment de la matière organique (MO) vivante ou mortes à la surface du sol. Cette MO est dégradée par différents organismes (bactéries, vers de terre, champignons, etc.…) présents dans le sol permettant le stockage de tous les minéraux présents dans le carbone. Celui-ci peut aussi être déstocké et se retrouver dans l’atmosphère à travers différents mécanismes comme la respiration des bactéries et autres êtres vivants dégradant la MO.